LA GAGNE SANS DOPE ?
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Certaines personnes affirment que les athlètes français remportent moins de victoires que les autres parce qu’ils ne sont pas dopés. Existe-t-il des sportifs ne carburant qu’à l’eau claire et non aux piqûres ? Les Français se classent plutôt dans la catégorie des sportifs sains, comme l’était Stéphane Caristan, ancien champion d’Europe du 110 m haies. Actuellement entraîneur, il considère que 50 à 80% des athlètes sont dopés. Christine Arron, la sprinteuse française, doute elle aussi. « Des dopés, dit-elle, je suis sûre qu’il y en a plein » On se demande pourquoi la France est un des seuls pays à avoir établi des contrôles antidopage sanguins. Les Français ont une réputation d’ »écolos du sport » mais il ne faut pas espérer de grands résultats de leur part dans ces conditions. A Séville, au dernier championnat du monde d’athlétisme, ils n’ont obtenu que trois médailles. Moins bien que l’Allemagne, la Grèce, le Maroc, l’Espagne, la Roumanie et la République tchèque. C’est dans les années 60 que le dopage s’est développé pour des raisons essentiellement politiques. Il semble aujourd’hui tellement répandu dans certains sports comme le cyclisme, l’haltérophilie, la natation et l’athlétisme qu’il semble impossible de l’arrêter. Les sportifs hésitants sont incités à en prendre. Ils prennent des substances que les laboratoires ne détectent pas. Pourtant aucune d’entre elles n’est à priori indécelable, mais la mise au point de tests est longue et coûteuse. Certains sportifs affirment ne pas savoir quels sont les effets de ces produits. C’est faux. Tous les athlètes savent quels sont leurs effets et les sanctions qu’ils subiront en cas de contrôle positif. Pour que le sport existe, il est indispensable qu’il y ait des règles qui soient les mêmes pour tous. S’il n’y a plus de règles, il n’y a plus de sport.
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