LES SPORTS PARALYMPIQUES

 

Les Jeux paralympiques d'hiver et d'été sont les plus importants rassemblements sportifs réservés aux athlètes souffrant de handicaps physiques ou mentaux. Ils ont lieu la même année que les J.O et dans la même ville. Le "para" de paralympique indique qu'ils ont lieu parallèlement au J.O et qu'ils les complètent. Les athlètes concourent dans une ou plusieurs des catégories, selon la nature de leur handicap. Actuellement, on compte 18 sports aux Jeux paralympiques d'été et 5 aux Jeux paralympiques d'hiver.



Les courses en fauteuil roulant :
Les concurrents s'affrontent en fauteuil roulant sur toutes les distances classiques du 100 m au marathon. Les fauteuils de compétition sont aussi spécialisés que les vélos de courses. Les athlètes se dirigent grâce à la roue avant et, pour les courses sur piste, on peut ajuster la direction de façon qu'un simple petit coup sur un levier permette de prendre le virage. Les marathoniennes atteignent des vitesses qui dépassent les 60 km/h. Les sprinters en fauteuil roulant portent 3 paires de gants pour éviter les ampoules.



Le Basket-Ball :
Le basket-ball en fauteuil roulant est l'une des épreuves originales des jeux paralympiques. La plupart des règles (nombre de joueurs, dimension du terrain, hauteur du panier ) sont celles de la fédération internationale de Basket-Ball, les fauteuils sont conçus pour permettre aux joueurs d'accélérer et de virer rapidement. Pour la première fois des compétiteurs souffrant de handicaps mentaux vont participer aux Jeux de Sydney 2000.
 

Le cyclisme :
Le cyclisme sur route est devenu un sport paralympique en 1988, suivi par le cyclisme sur piste en 1996. Les coureurs s'affrontent dans 3 catégories :

  • Handicaps visuels

  • Paralysie cérébrale

  • Amputation

Les cyclistes aveugles courent sur des tandems avec un partenaire non handicapé.
 

Le sprint :
Le plus souvent, ce sont des amputés qui concourent tels que Stuart Bryce lors des jeux de 1992 qui est amputé‚ du genou ; sa prothèse terminée par une chaussure ordinaire lui permet d'obtenir un temps inférieur de 10 % seulement à celui des champions olympiques valides.
 

Le saut en longueur :
Il existe des épreuves de saut dans plusieurs catégories de handicaps. Ricardo Ignoca lui concourt dans la catégorie du saut en longueur pour amputés. Il porte une prothèse spécialisée qui supporte les effets de la course d'élan, de l'appel et de la réception au sol.
 

 

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